Clinton : beau salaud ou ignoble individu ?
Elvis @ Thu May 04, 2006 12:01 pm
J'ai trouvé cette article dans le Journal le Mir Vraimant très divertissant et informatif.
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Clinton : beau salaud ou ignoble individu ?
par Normand Lester
En commençant à écrire ma chronique au moment même où Bill Clinton prenait la parole à Montréal, je me suis posé la question suivante : Devrais-je le qualifier de beau salaud ou d’ignoble individu ? Je ne suis pas parvenu à résoudre mon dilemme. Quoi qu’il en soit, les personnages de son acabit semblent fasciner le monde. Il demande 150 000 dollars pour s’exhiber en public.
Avant Montréal, Ottawa lui avait réservé un accueil digne d'une vedette rock. C’est la troisième fois que Clinton vient ânonner au Québec un discours convenu devant un auditoire de gogos admiratifs. Ça me désole qu’il y ait près de 500 personnes assez niaises pour payer jusqu'à 1000 $ pour entendre ce baptiste à la braguette qui s’abaisse facilement parler de réussite et de motivation. L’homme a quitté la présidence des États-Unis dans le déshonneur. Comment expliquer qu’on accorde une quelconque crédibilité à ce cajoleur immoral, sans scrupule et sans principe ? La médiocrité de son successeur George W. Bush, le président le plus incompétent et le plus ignare de l’histoire américaine, y est sans doute pour quelque chose.
À comparer aux crimes de Bush, l’affaire Lewinsky est une peccadille, me direz-vous. Considérez-vous comme allant de soi qu’un homme en autorité se fasse tailler des pipes par une subalterne névrosée ? Peut-être approuvez-vous aussi le fait qu’il se soit parjuré pour tenter d’éviter le scandale. Rappelez-vous, il niait avec une assurance hautaine toute relation sexuelle avec Lewinsky jusqu’à ce qu’une goutte de sperme présidentiel sur sa robe apporte la preuve indubitable de son mensonge. Clinton a été rayé du barreau pour ce faux témoignage. Il traînait déjà un lourd passé d’agresseur sexuel. Lorsqu’il a quitté la présidence, Clinton s’était endetté de millions de dollars en frais judiciaires à se défendre contre des accusations d’inconduites sexuelles. Dans un règlement hors cours il a payé 850 000 $ à Paula Jones, une fonctionnaire de d’Arkansas pour avoir exigé d’elle une fellation alors qu’il était gouverneur de l’État. Il dut également payer 91 000 $ d’amendes pour outrage au tribunal dans cette affaire pour avoir répondu « de façon évasive et trompeuse » aux questions du juge.
Les auditeurs – et les nombreuses auditrices qui boivent ses paroles aujourd’hui –contribuent à renflouer ses goussets vidés à se défendre contre des accusations d’inconduite sexuelle ou à acheter le silence de ses victimes. Il faut dire que le beau Bill a toujours la cote avec les femmes. Bélinda Stonach, ex-candidate à la chefferie conservatrice et future candidate à la chefferie libérale, a été vue dînant en tête-à-tête avec lui à New York il y a quelques années. Ça doit être le même type d’étrange attrait démoniaque qui en pousse certaines à proposer le mariage à des tueurs en série emprisonnés.
Mais la pire inconduite morale de Clinton n’est pas de nature sexuelle. Il est directement responsable de la mort de milliers de personnes en ayant sciemment ignoré le génocide qui se déroulait au Rwanda en 1994. Dans le but d’éviter de devoir intervenir militairement pour sauver les Tutsis, Clinton a donné instruction à sa secrétaire d’État, Madeleine Albright, de ne pas utiliser le mot génocide au Conseil de sécurité de l’ONU pour qualifier les massacres au Rwanda. Si la situation avait été qualifiée de génocide une loi adoptée par le Congrès aurait obligé les États-Unis à intervenir. Clinton s’y refusait absolument. Ce n’était, après tout, que des Africains qui s’entretuaient. Et une vie africaine, on le sait, vaut beaucoup moins qu’une vie américaine. Cet épisode fait comprendre toute l‘hypocrisie, la lâcheté et la perfidie du personnage.
Sa faiblesse de caractère et son immoralité marqueront sa présidence jusqu’à la fin. Dans ses toutes dernières heures à la Maison-Blanche, il a accordé un pardon présidentiel à un milliardaire traficoteur nommé Marc Rich recherché par le FBI pour évasion fiscale et complicité avec l’Iran dans des magouilles liées au pétrole. Rich, réfugié en Suisse depuis 1983, qui possède la double nationalité américaine et israélienne, assurait ses arrières en graissant des politiciens en Israël et en finançant le Parti démocrate américain. Sa femme, Denyse Rich, venait de faire un don substantiel pour la construction de la future bibliothèque présidentielle Bill Clinton. C’était la première fois dans l’histoire américaine qu’un fugitif – un criminel en cavale – obtenait un pardon présidentiel avant même d’avoir été arrêté et traduit devant les tribunaux.
Voilà la mesure de l’homme qui se pavane ces jours-ci sur nos tribunes sous les acclamations de la foule.
A+
Draken @ Thu Jun 08, 2006 4:56 pm
Ouian faut dire qu'il a pas fait seulement des bon coups, vraiments pas fameux sur plusieurs points. Mais ce que je trouve intéressant dans cet article c'est qu'on lui reproche de ne pas avoir envoyer des troupes au Rouanda, ce qui est selon moi effectivement reprochable. Je m'explique, avec les États-Unis rien n'est facile, durant la deuxième guerre mondiale on leur reproche leur inaction jusqu'à Pearl Habour et depuis c'est plutôt le contraire, on leur reproche leur action, on trouve qu'ils participe à trop de conflit. On pourrait pas ce décider, on veut des américains un peuple qui s'implique et qui n'a pas peur de ce lancer dans une guerre (ce qui n'est plus réelement le cas depuis la guerre du vietnam, malgré qu'on peut dire que dernièrement il y a une très forte recrudescence) ou on préfère une bande d'isolationnisme qui reste dans un coin. En gros, quelle différence, on les critiques quoi qu'ils fassent.
C'est pas l'opinion d'un journaliste cul-cul poster par un communiste souverainiste qui va me faire changer d'avis sur Bill Clinton qui, selon moi, serait encore président des États Unis si ce n'était du règlement l'empêchant.
Quote: L’homme a quitté la présidence des États-Unis dans le déshonneur.
Bill Clinton est le président qui a quitté la présidence avec la plus haute côte de popularité de tout les présidents américains. 
Elvis @ Sat Jun 10, 2006 8:39 am
Franchement comme ça Norman Lester n'est qu'un journaliste cul-cul et comuniste en plus? incroyable!
Malgré ce que plusieurs en disent ,oui Clinton est parti de la présidence avec la quéquette bien basse. Bien sûre que du point de vue de la gouvernance il est bien supérieur à Bush mais pour abuser de son pouvoir, pour baiser il n'avait pas son pareil. 
Bill Clinton est le président qui a quitté la présidence avec la plus haute côte de popularité de tout les présidents américains.
Il ne l'a donc pas quitté la quéquette basse
Gazz @ Fri Jul 07, 2006 5:24 pm
Tout a fais daccord avec big chuck il ses se qu'il dit lui au moin !!
PRH977 @ Sun Aug 06, 2006 10:53 pm
Si Clinton aurait pu se presenter une troisieme fois aux presidentielles americaines il parait qu'il aurait ecrase George W en 2000. Mais, ce n'etait malheureusement pas possible. Malgre ses 'aventures' en ce qui concerne Lewinski etc. j'avoue que j'etais un fan de Clinton. George W ne veut pas dire grand chose pour moi (le fait qu'il est le president du 'big business' par example, et n'oublions pas le catastrophe que L'Iraq est en train de devenir si ce ne l'est pas deja).
Je donne mes salutations a Bill Clinton pour le travail qu'il fait contre le SIDA maintenant. J'espere que ca continuera et que ca menera a quelque chose.
A propos, mes excuses pour le manque d'accents dans ce message...en effait, comment les inserer....
Elvis @ Mon Aug 07, 2006 7:16 am
Change t'es paramètre dans winxp dans le controle panel -- Regionnal and language and select french canadian Keyboard.
Il est vrai que Bill était un bon Président pour les états unis mais ce n'est pas le propos de cet article. Il est vrai aussi que comme plusieurs j'en ai rien à foutre qu'il utilisait son prestige et son pouvoir pour baiser tout ce qui bouge 
Draken Draken:
avec les États-Unis rien n'est facile, durant la deuxième guerre mondiale on leur reproche leur inaction jusqu'à Pearl Habour et depuis c'est plutôt le contraire, on leur reproche leur action, on trouve qu'ils participe à trop de conflit. [...] En gros, quelle différence, on les critiques quoi qu'ils fassent.
Bingo.