[QUOTE BY= michou] Thank goodness, some Canadians are beginning to think reasonably. I hope it is contagious.<br /> <br /> <b><a href="http://ledevoir.com/cgi-bin/imprimer?path=/2005/05/14/81852.html">"Divorçons !"</a></b><br /> <br /> <b>Des voix se lèvent au Canada anglais pour «préparer l'inévitable séparation du Québec»</b><br /> <br /> Le Devoir<br /> Antoine Robitaille<br /> Édition du samedi 14 et du dimanche 15 mai 2005 <br /> <br /> La souveraineté du Québec est «inévitable». D'ailleurs, «elle est déjà en grande partie réalisée». Il faut «donner raison» au chef bloquiste Gilles Duceppe: «Le reste du Canada et le Québec seraient plus heureux séparés qu'unis.» «Divorçons de façon amicale.» Auparavant, la séparation du Québec «provoquait des cris d'orfraie de la part des Canadiens, alors qu'aujourd'hui, elle ne suscite chez eux que des haussements d'épaules».<br /> <br /> Ces phrases ont-elles été repiquées dans un fantasme du chef péquiste Bernard Landry ? Dans quelque utopie bloquiste ? Non, leurs auteurs sont d'authentiques plumes du Canada anglais. Et certaines, de surcroît, sont renommées, notamment Paul Jackson, chroniqueur émérite du Calgary Sun, et Richard Gwyn, star du Toronto Star, qui observe la politique canadienne depuis 40 ans. <br /> <br /> Leurs idées, inouïes au Canada anglais, «y sont toutefois marginales», nuance d'emblée la journaliste Chantal Hébert, du Star et du Devoir. Elle ajoute que la souveraineté n'apparaît «pas "encore" vraiment sur l'écran radar» de la majorité au Canada anglais, «pas plus que sur celui du Québec, d'ailleurs». Et ce, malgré le récent sondage Léger Marketing, qui estimait l'appui à la souveraineté à 54 % au Québec. <br /> <br /> Il demeure que le fait de voir des chroniqueurs du Canada anglais, notamment en Alberta et à Toronto, adopter ces dernières semaines des positions sans précédent «d'acceptation de la souveraineté» pourrait bien être un signe avant-coureur d'une «certaine évolution» -- le mot est de Chantal Hébert -- dans une frange de l'opinion du ROC. <br /> <br /> Jusqu'à maintenant, il y avait deux réactions des Canadiens anglais face à l'idée de souveraineté du Québec, écrivait récemment Paul Jackson : 1- continuons à lancer des dollars au Québec afin de le garder au sein de la Confédération; 2- laissons les Canadiens français partir s'ils le veulent -- «let them go» -- mais gardons rancoeur et ressentiment à leur endroit en les forçant par exemple à payer plus que leur part de la dette fédérale de 500 milliards de dollars. <br /> <br /> <br /> Jackson, lui, dit que le «répugnant scandale des commandites» l'a fait évoluer vers une troisième option : «Laissons l'histoire suivre son cours et permettons au Québec de quitter le Canada. Mais restons amis avec lui.» Autrefois partisan de la ligne dure à l'endroit du Québec, Jackson dit «avoir jeté l'éponge pour ce qui est du maintien du Québec dans la fédération». Il a totalement changé d'avis et soutient même qu'en cas de séparation, le Canada anglais «ne devrait même pas exiger au Québec de payer sa part de 25 % de la dette fédérale. Résilions-la en gage de bonne foi», écrivait-il récemment. <br /> <br /> <br /> Joint à Calgary hier, Paul Jackson, qui a consacré deux chroniques à ce sujet depuis le début du mois, affirme qu'il est loin d'être le seul à en être venu à cette conclusion. Le fondateur du Toronto Sun, Peter Worthington, a exprimé des opinions similaires il y a deux semaines. Des chroniqueurs moins connus comme Mike Jenkinson, du Edmonton Sun, et Michael Coren, du Toronto Sun, ont aussi opiné en ce sens (quoique de façon moins sympathique à l'endroit du Québec). <br /> <br /> <br /> Après sa chronique du 8 mai, intitulée «Friendly adieu», Paul Jackson soutient avoir reçu «un seul courriel vraiment antiquébécois». «Le gars me disait que je devais être saoul lorsque j'ai écrit ma chronique.» Les autres messages appuyaient sa position, raconte-t-il. «Aussi, mon rédacteur en chef [Chris Nelson] m'a apporté son soutien. En effet, selon lui, le Canada anglais a soumis le Québec pendant 100 ans. Et, pendant les 100 ans qui ont suivi, il a tenté de l'acheter. On ne peut pas tenter de soumettre ou d'acheter un peuple éternellement.» <br /> <br /> Jackson insiste : bien qu'il soit fatigué des querelles Canada-Québec, son attitude ne s'apparente pas à celle des gens qui, dans le ROC, clament «let them go». Il souligne donc au crayon gras qu'il n'a «rien contre le Québec», au contraire. Il vante les beautés du Vieux-Québec et de Montréal, «le charme francophone», etc. Emporté dans sa démonstration, il lance même un curieux «j'aime Édith Piaf, Maurice Chevalier et les films français». Il raconte avoir expliqué à plusieurs reprises à des concitoyens que si l'Alberta anglophone faisait partie d'une Amérique du Nord entièrement française, «il y aurait ici une volonté de protéger et de promouvoir l'anglais qui serait aussi forte que ce qui se passe au Québec francophone à l'heure actuelle». <br /> <br /> Jackson résume sa position en disant que «la souveraineté du Québec va dans le sens de l'histoire» et que la seule option logique, aujourd'hui, est de «la faciliter». Après avoir déclaré son admiration pour Gilles Duceppe -- «le plus éloquent des chefs des partis fédéraux» à ses yeux --, il évoque, à la manière d'un Robert Bourassa, une nouvelle union canadienne de type européen, sans passeport commun mais avec union monétaire. «Je veux qu'on reste amis», dit-il. <br /> <br /> Ah ! oui, et si les libéraux sont réélus cet été ? «Attendez-vous à voir se lever un très fort mouvement pour la séparation de l'Alberta.» Mais si Stephen Harper est élu, «il va redonner aux provinces ce que le fédéral leur a volé depuis des années, ce qui calmera tous les séparatismes», prédit-il. <br /> <br /> «La commission Gomery est une très belle occasion pour repenser la façon dont nous voyons le pays», dit Richard Gwyn, joint par téléphone hier à Toronto. Selon lui, «il est difficile pour les Canadiens de le reconnaître», mais le Québec, depuis la Révolution tranquille, est lancé dans un processus qui le sépare du Canada graduellement, sans grande rupture. Une séparation «à la canadienne», dit Gwyn, parce qu'elle s'apparente à la façon dont le Canada a lentement coupé les ponts avec la Grande-Bretagne tout en maintenant quelques liens symboliques. <br /> <br /> Gwyn raconte que lorsqu'il a expliqué cette thèse dans sa chronique du 29 avril, il a reçu plusieurs lettres et courriels. «Les deux tiers allaient dans mon sens. Seulement quelques-uns m'ont traité de "traître à l'unité canadienne". Mais je dois dire que, comme moi, c'était avec tristesse qu'une grande majorité acceptait l'idée d'une séparation de facto du Québec.» Gwyn, biographe et admirateur de Pierre Elliott Trudeau, regrette amèrement aujourd'hui d'avoir lutté contre l'accord du Lac-Meech il y a 15 ans. «Je repense à ce que j'ai écrit à l'époque et je me dis : "Bon Dieu, quelle erreur je faisais." Mais c'est une admission in extremis», confie-t-il. <br /> <br /> Pour Gwyn, avec la commission Gomery, le Canada anglais a pris conscience qu'il avait été trompé, «tout comme le Québec», dans cette affaire. «Elle révèle que l'"empereur était nu".» L'empereur, c'est «l'unité nationale», une notion qui «a été exploitée sans vergogne» par Jean Chrétien, lequel l'a «corrompue dès son entrée en fonction, en 1993». <br /> <br /> «Plutôt que d'être la raison de la corruption, l'unité nationale en a été l'excuse», écrivait Gwyn la semaine dernière. Chrétien et ses semblables en avaient fait une «vache sacrée» pour laquelle tout était justifié. «Dès qu'un politicien disait "unité nationale", on cessait de poser des questions.» Gwyn dit avoir été «trompé par Jean Chrétien et sa bande». Mais dans l'ère post-Gomery, «ce petit jeu cessera. Nous ne nous prosternerons plus devant cette vache sacrée». <br /> <br /> Par ailleurs, puisque le Québec est «déjà séparé» à l'intérieur même du Canada, «ça le dispensera peut-être de le faire formellement, dans la réalité», tente Gwyn, un brin d'espoir pointant dans sa voix à travers son accent anglais, révélant ses lointaines origines britanniques. <br /> <br /> «De toute façon, on est loin du compte», prédit-il. Certes, aujourd'hui, «le scénario semble tracé de manière évidente», c'est-à-dire que le Bloc, lors des prochaines élections, pourrait remporter quelque 60 circonscriptions au Québec; ensuite, vers 2007, il semble que les libéraux de Jean Charest pourraient bien être chassés du pouvoir par les péquistes. «Autrement dit, le référendum ne pourrait avoir lieu qu'en 2008, ce qui est très loin dans le temps politique», fait remarquer Gwyn. <br /> <br /> Et si on en vient là et que le OUI l'emporte ? Gwyn souligne que l'indépendance n'est plus un phénomène aussi traumatisant que jadis. «Dans les années 60 et même il y a 25 ans, lors du premier référendum, les seuls exemples que nous avions étaient ceux de la décolonisation en Afrique.» Aujourd'hui, il y a plusieurs cas de séparations tranquilles ou réussies, comme celle de la Tchécoslovaquie, fait-il valoir. Paul Jackson acquiesce et adopte une perspective historique encore plus longue : «À travers l'histoire, les pays apparaissent et disparaissent. C'est la vie. Et ça pourrait bien arriver au Canada. Ce n'est pas si dramatique. Ce qui serait dramatique, ce serait de continuer à dépenser des énergies folles pour garder le Québec au sein du Canada contre la logique de l'histoire.» <br /> <br /> [/QUOTE]<br /> <br /> Michou, go on the Radio-Canada website and look at the poll they did from may 4 to the 8th asking Quebecers if they want complete separation or not. The majority says no.
Dino I apologise ahead of time for what I'm about to say, but you're such a DUMB ASS. The French version of the CBC (Radio-Canada) is nothing but an anti-separatist propaganda machine put in place to make people like you feel good about the country. Any information coming out of there concerning Quebeckers is extremely biased and it caters to anti-separatists. Any poll they spew will draw votes from anti-separatists.<br /> <br /> Half the population of Québec (50%) are in favor of sovereignty and unless you come here and talk to them or expand your sources of information, you're quoting DUMB ASS rhetoric.
Samuel, DO NOT call people names in these forums. Such posts are likely to be deleted.<br /> <br /> Michou, it would probably be better to post new articles like that as a new topic in the 'separatism' forum instead of tacking it onto an existing thread. It would be making better use of the new forum. Merci.
in fact, I am locking this topic, as it is way way way off-topic and has been for a while. Anyone who wishes to continue the arguments can create appropriate new topics in the forums. Thanks.