Le Mur de Berlin était aussi appelé le Mur de la Honte. Le Rideau de Fer représentait cette barrière entre les pays de l'Est et la Liberté de l'Ouest. Un tas de jeunes et d'individus venant de classes professionnelles, ouvrières et entrepreneuriales l'ont traversé à la recherche d'un meilleur avenir, cela au coût de leur déchirement ou déracinement culturel et linguistique, parfois même au coût de leur vie!

Les communications à travers ce Mur étaient médiocres et les communications à l'intérieur des Pays de l'Est étaient tricotées bein serrées sous le contrôle de la PRAVDA. Le langage orwellien des commissions, colloques, partenariat ou secrétariat de ci et de cà, ainsi que les plans quincennaux menés par l'Elite du Parti désengagé de sa base y étaient monnaie courrante. La déprime de la base n'en était pas moindre, et les regrets sur le rêve, un rappel pénible. Il y avait bien sûr les Collaborateurs qui savaient bénéficier d'une situation autrement intenable. Il y avait les Dissidents qu'on pouvait bien facilement isoler dans un tel environnement. La Honte sévissait parmi tous.
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Bien sûr que le Canard exagère quand il essaie de récupérer cette "vue dans le rétroviseur" à la situation des FHQs. Mais ne souffrons-nous pas de l'exode de nos jeunes et des différentes classes les plus dynamiques dans une société? Ceux qui restent dans le milieu de l'enseignement, des médias, et de la culture ne témoignent-ils pas des difficultés de l'abandon? N'éprouvons-nous pas les regrets sur le rêve? Communiquons-nous vraiment adéquatement ensemble? N'y a-t-il pas une Elite désengagée de sa base, un certain niveau de Mensonge et de Honte?

Passés le "Mur", les francos (ou anglos) en situation majoritaire sont-ils adéquatement informés de ce qui se passe parmi les FHQs par les médias que nous devrions pourtant partager? Les Francos en situation majoritaire ne nous considèrent-ils pas comme une cause perdue sous un régime incapable de se réformer? Mais qui donc profitent de ce Mur? et des deux bords du Mur?